Dans le cadre du projet de « Réduction des déchets par la mise en œuvre de solutions innovantes de diagnostic, réparation, et reconditionnement de produits issus de l’industrie solaire » mené par Lagazel avec l’appui du financement FASEP de la DG Trésor, l’un des objectifs est de développer des équipements de test low-cost permettant d’identifier les batteries usagées qui pourront être réutilisées pour une seconde vie.
Ainsi, pour pouvoir faire des tests de capacités sur les batteries usagées, Lagazel a amélioré son banc de test de batteries lithium. Il s’agit d’un banc de test low-cost, plus solide, et plus résistant aux chocs, vibrations, et pressions appliquées pour retirer et insérer les batteries dans le support. Le banc de test présente 10 déchargeurs (4 de plus que le précédent) pour pouvoir tester plus de batteries et améliorer ainsi la capacité de traitement. La matière du banc est de la bakélite et les boitiers noirs qui permettent de recouvrir les déchargeurs sont des pièces plastiques imprimées en 3D. Ces pièces sont vissées sur la planche en bakélite sur 4 points chacun. Ce banc pourra être ensuite accroché à un mur ou fixé sur une table et dupliqué en autant d’exemplaires que nécessaire. L’arrière présente des entretoises permettant la fixation du banc de test au mur et contenant les câbles de connexion des déchargeurs qui sont relier à un boitier d’alimentation en 5V. Si les 10 déchargeurs fonctionnent en même temps, la résistance représentée en blanc va chauffer le banc. L’avantage de la bakélite est le fait qu’elle évite la propagation de la chaleur en cas de décharge des 10 résistances, ce qui améliore la sécurité des batteries et de l’utilisateur.
Ceci représente un grand pas dans la définition du banc de test final. Les prochaines étapes d’amélioration consisteront à remplacer les pièces noires imprimées en 3D par des pièces plus solides ayant la même fonction en acier ou en bakélite, d’optimiser le banc pour utiliser des formats différents de cellules ou des packs avec connecteurs. La version actuelle, en cours de déploiement au sein de l’atelier Lagazel au Burkina Faso, sera expérimentée par les techniciens de Lagazel, et leurs retours d’expérience permettront également d’améliorer la version finale.